Il s’agit de trouver une méthode pour intégrer ces nouvelles voix. Connaitre le double, « […] whose works layer personal narratives with explorations of other authors […]1».
Marc-Olivier Hamelin
22 août au 5 septembre 2018
Finissage le 5 septembre à 17h
Il y aurait à lire et à voir. Des fragments de textes issus des carnets de notes de l’étudiant2 seraient projetés. Les mots seraient personnels ou empruntés, mais ni les auteurs ni les sources ne seraient nommés. Il s’agirait d’une narration — collage — accordée afin de représenter le passage d’un langage à un autre, ou encore le raccord des voix en contexte d’exposition. Qui parle? « Avec ce travail, je tente d’étudier ce que je dis, ce que l’autre dit et ce que je dis en fonction de ce que l’autre a dit ».
1. Moyra Davey: Les Goddesses/Hemlock Forest. (2017) , [En ligne], http://www.artbook.com/9780998632605.html. Consulté le 20
février 2018.
2. Le contexte est important et détermine l’orientation du projet. Sans quoi, tout cela n’existe pas. C’est pourquoi je vous précise mon
statut.
The Proposal / La proposition
David Tomas
Du 19 septembre au 27 octobre 2018
Vernissage et lancement de les Entretiens #2 La proposition : questions et réponses de
David Tomas mercredi le 19 septembre à 17h
Extrait de L’ÉNONCÉ de David Tomas :
L’économie de production de l’exposition commence avec l’artiste et se clôt avec le spectateur. La circulation de l’œuvre d’art au sein de cette économie trace le trajet du producteur vers le consommateur. Comme dans le cas du spectateur et de l’exposition, le trajet de la production à la consommation est négocié par l’intermédiaire d’autres acteurs culturels, protagonistes et forces économiques majeurs (enseignants, professeurs d’université, conservateurs, critiques et directeurs et administrateurs de musée). Les forces économiques principales comprennent les acteurs économiques principaux (collectionneurs, maisons d’encan et autres), les gouvernements nationaux et locaux et les industries culturelles en général. Les actes de ces protagonistes et le déploiement de ces forces sont systématiquement modulés par des ambitions sociales omniprésentes, souvent insidieuses, ou par des objectifs financiers à court ou à long termes. Si la structure binaire fondamentale sur laquelle l’art et l’exposition artistique reposent est celle de l’artiste et du spectateur, on peut donc affirmer que c’est dans le déplacement d’une œuvre d’art entre ces deux acteurs indispensables qu’une autre relation essentielle, moins perceptible, se révèle. La relation entre l’œuvre d’art et son contexte de présentation, l’exposition, repose sur un document important : la proposition de l’exposition. Ce document sert de passeport permettant aux œuvres d’art de voyager du domaine de la création à l’espace de
consommation, de l’espace privé à l’espace public : du studio (ou, de plus en plus, de l’ordinateur) à un espace physique d’exposition. La proposition d’exposition, le plus
souvent imprimée, peut aussi simplement prendre la forme d’une entente verbale comparable à une poignée de main symbolique. L’exposition sert de fondement à un contrat officiel qui, une fois signé, lie l’artiste et le représentant de l’espace d’exposition — une entente fondée sur un objectif commun : la production d’une exposition d’œuvres décrites dans une proposition. Fréquemment, toutefois, le contenu de la proposition peut changer, des œuvres peuvent y être ajoutées ou substituées, les cadres conceptuels peuvent être modifiés. Ce qui est proposé peut n’être jamais présenté parce qu’il aura été remplacé par une proposition plus étendue que celle d’origine ou, plus rarement, par une variante de la proposition initiale ou par une nouvelle proposition.
Temporaire de 2009 à 2017
Commissaires : Véronique Guitard et Marie-Hélène Leblanc
Du 14 novembre au 15 décembre 2018
Vernissage le 14 novembre à 17h
Le temporaire n’est plus ; vive le temporaire. Co-commissariée par Véronique Guitard, membre co-fondatrice du Temporaire et Marie-Hélène Leblanc, directrice de la Galerie UQO, l’exposition Temporaire de 2009 à 2017 vise à démontrer dans une approche documentaire et archivistique le rôle crucial qu’a joué ce lieu de production et de diffusion pour toute une génération de créateurs dans le Vieux-Hull, à Gatineau. L’approche de l’exposition documentaire mettra en valeur non pas des œuvres, mais la documentation de tout (ou presque) ce qui s’est produit en termes de création artistique et musicale au Temporaire pendant huit ans. Les co-commissaires travaillent en collaboration avec certains locataires détenteurs de la mémoire immatérielle de cet espace de création.
Des activités de médiation sont aussi prévues, dont une journée de réflexion sur le rôle des artistes dans la ville et la pertinence d’ateliers d’artistes, ainsi qu’un affichage
sauvage dans les rues du Vieux-Hull réalisé par des élèves de niveau secondaire sur la notion de temporaire et du rôle de l’art dans la ville. Des activités ponctuelles, des projets de partenariat, des conférences et des activités de médiation sont aussi prévus à l’automne 2018 à la Galerie UQO. Rester informez en suivant la galerie sur les médias sociaux.
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