La Galerie UQO présente ICI : Harald Szeemann, documenta 5
Commissaire : David Platzker
Recherche et mise en exposition à la Galerie UQO : Mélanie Boucher, Marie-Hélène Leblanc
Assistant(e)s à la conception et la production : Laurence Buenerd, Gerardo Familiar Ferrer, Alexe Houtart, Safa Jomàa, Isabelle Plamondon, Jean-Michel Quirion
Responsables de la traduction et de la révision : Geneviève Has, Michèle Laliberté
Assistant(e)s à la traduction et à la révision : Myriam Legault-Beauregard, Mélanie Rivet, Michael von Killisch-Horn
Exposition mise en circulation par Independent Curators International (ICI), New York
Du 18 janvier au 25 février 2017
Vernissage le 18 janvier à 17h
ACTIVITÉS COMPLÉMENTAIRES:
Conférence de Virgil Taylor
Coordonnateur des expositions Independent Curators International (ICI)
Mercredi 18 janvier 2017 de 16h à 17h à la Galerie UQO
Le Contrat de Siegelaub (création + reproduction)traduction
Commissaires : Geneviève Has, Myriam Legault-Beauregard, Mélanie Rivet
Exposition présentée au CILEX (UQO, 283, boul. Alexandre-Taché, Aile F)
Du 19 janvier au 25 février 2017
Vernissage le 19 janvier à 17h
Szeemann, Hoffmann, Leiber : catalogues sous verre
Commissaire: Alexe Houtart
Exposition présentée à la Bibliothèque et Archives du Musée des beaux-arts du Canada
(380, promenade Sussex, Ottawa)
Du 7 au 24 février 2017
La documenta est une manifestation d’envergure internationale en art contemporain qui se déroule tous les cinq ans à Kassel, en Allemagne. L’édition de 1972, sous la direction artistique de Harald Szeemann, était novatrice, radicalement différente des autres, conçue en un évènement de 100 jours comportant des performances, des happenings, de l’art brut, et même du non-art. Ayant pour titre Enquête sur la réalité – Imageries d’aujourd’hui, la documenta 5 est devenue une constellation d’expositions regroupées en trois sections. La réalité effective de la représentation comprenait le réalisme social, le kitsch, les bandes dessinées, la publicité et la propagande politique. La réalité essentielle du représenté incluait le photo-réalisme, le pop art, l’actionnisme, la pornographie et l’art psychédélique. L’identité ou la non-identité de la représentation et du représenté incluait des œuvres d’enfants et de l’art psychotique, de l’artprocessus, des films documentaires et de l’art conceptuel.
Szeemann a aussi invité un certain nombre d’artistes à présenter leurs propres musées. De plus, il a ajouté une vaste section portant le nom Mythologies individuelles dans laquelle des artistes ont créé des environnements complets, alors que d’autres ont réalisé des performances. L’exposition présentée à la Galerie UQO porte sur la documenta 5. Elle regroupe son catalogue et son affiche ainsi que du matériel didactique et promotionnel, en plus d’éphémères, de publications d’artistes, mais aussi d’ouvrages et d’articles à la fois théoriques, analytiques et critiques en lien avec la documenta 5. Les matériaux ainsi rassemblés et consultables par les visiteurs offrent une perspective à la fois générale et singulière sur ce moment fort de l’art contemporain international, qui marque un tournant dans la pratique de l’exposition et qui s’inscrit dans une époque sociale en pleine ébullition.
Harald Szeemann : Documenta 5 est une exposition commissariée par David Platzker et mise en circulation par l’organisme Independent Curators International (ICI) de New York. L’exposition est rendue possible entre autres grâce à une bourse de la Horace W. Goldsmith Foundation; à la Andy Warhol Foundation for the Visual Arts; au conseil d’administration de ICI, ainsi qu’aux mécènes de ICI, Barbara et John Robinson. La Galerie UQO présente ICI : Harald Szeemann, documenta 5 est une exposition élaborée par la Galerie UQO, à partir de la proposition de David Platzker, et réalisée en partenariat avec les professeurs et les étudiants de la maîtrise en muséologie et pratiques des arts et de la maîtrise en études langagières.
L’aménagement incitatif
Mélanie Myers
Commissaire : Marie-Hélène Leblanc
Du 8 mars au 8 avril 2017
Vernissage le 8 mars 2017
C’est à partir d’une observation passive d’un environnement immédiat bien concret, généralement le regard orienté vers le sol, que Mélanie Myers a organisé l’espace de la Galerie UQO avec des objets et des dessins, comme autant de témoins de l’aménagement, des incitatifs et du confort qui régulent les déplacements quotidiens. Prenant en considération à la fois la fatalité du vivre ensemble, mais aussi la négociation dans le partage d’un territoire, l’artiste met au jour des systèmes instaurés et des méthodes dissimulées principalement par les règlementations municipales. Dans l’objectif de la bonne gestion des lieux, Mélanie Myers transfert les stratégies des infrastructures de la cité vers la galerie, tels des incitatifs permettant d’aménager, de délimiter et de s’installer.
L*
Marie-Michelle Deschamps
En conversation avec Michelle Lacombe, Bryan-K. Lamonde, Maude Léonard-Contant et Anne-Marie Proulx
Commissaire: Anne-Marie St-Jean Aubre
Exposition présentée en collaboration avec la Fonderie Darling
Du 10 mai 17 juin 2017
Vernissage le 10 mai 2017 à 17h
La fascination de Marie-Michelle Deschamps pour les langues, les glissements de sens, la graphie et la calligraphie, les matériaux du langage, qu’il s’agisse du graphite, du papier comme support ou de la voix comme organe, l’a menée naturellement vers la figure de Louis Wolfson, linguiste à la méthode singulière, qui a par la suite informé tout un pan de ses recherches. Il habite ainsi l’espace d’exposition de Deschamps, telle une présence en creux au cœur de toutes les conversations qui composent son projet.
La méthode d’apprentissage, ou plutôt de désapprentissage, de Wolfson implique un processus d’associations d’idées et de déclinaisons phonétiques et sémantiques afin de remplacer l’anglais, sa langue maternelle, en permutant ses vocables avec d’autres issus du russe, du français, de l’hébreu et de l’allemand. C’est ce procédé linguistique misant sur les associations de mots étrangers, les combinaisons et permutations de préfixes et suffixes, ouvrant ainsi la langue aux sonorités et significations étrangères en révélant les forces hétérogènes qui la traverse, qui a donné envie à Deschamps de faire de « l’écho » le moteur de L*. D’où l’invitation à quatre artistes
qui s’intéressent à la langue (en tant que système) et au langage (en tant que fonction d’expression et de communication qui recourt au code qu’est la langue) à mettre en résonance leur pratique artistique avec la sienne.