Vidéoconférence
Rabih Mroué
Commissaire : Marie-Hélène Leblanc
Exposition du 10 janvier au 3 février 2018
Conférence de Mirna Boyadjian et vernissage le mercredi 10 janvier à 17h
Atelier de réflexion le 2 février à partir de 13h avec plusieurs conférenciers invités.
Vidéoconférence consiste à la présentation de l’œuvre The Pixelated Revolution, 2012, dans la forme d’une installation vidéo (Part I of the series The Fall of a Hair, 2012), de l’artiste libanais Rabih Mroué. En 2011, l’artiste élabore une série d’œuvres qui abordent frontalement le rôle des écrans dans la révolution syrienne. Plutôt que de fournir l’explication de ce qui se passe, il opte plutôt pour une extrême déconstruction qui nous confronte à l'impossibilité paradoxale de tout « voir », même le moment le plus réel, c'est-à-dire la documentation de sa propre mort. The Pixelated Revolution traite d’un changement important de paradigme dans la façon de rendre visibles les conflits, de diffuser l’information sur ces conflits et d’introduire une nouvelle forme de narrativité. Dans ce travail, les enjeux politiques occupent le deuxième plan, c’est le rôle des images en temps de guerre qui est le principal vecteur de l’œuvre. Bien qu’il ne s’agisse pas d’affirmer notre conviction dans la vérité de la représentation de la réalité, il est d’abord et avant tout question de la fonction des images comme acteurs de cette réalité. Dans le cadre de cette exposition, plusieurs conférenciers analyseront les différents enjeux reliés à cette œuvre.
Euphorie-propagande
Marc-Antoine K. Phaneuf
Commissaire: Marie-Hélène Leblanc
Résidence du 5 au 27 février 2017
Exposition du 28 février au 7 avril 2017
Conférence le jeudi 22 février à 11h30
Vernissage le mercredi 28 février à 17h
Amorce d’un nouveau corpus d’œuvres, Euphorie-propagande consiste en une résidence de production et une exposition à la Galerie UQO. Marc-Antoine K. Phaneuf élaborera une installation dans l’espace de la galerie où des textes poétiques et politiques, de son cru ou empruntés, cohabiteront avec des motifs colorés. Porté par le désir d’amener la littérature dans le lieu d’exposition, l’artiste peindra une murale, où se rencontreront des effets visuels et du texte, grandement nourri par la propagande, la publicité, la poésie et la connerie. Résultat d’un travail physique acharné et déployée concrètement sur l’architecture, cette œuvre éphémère sera une construction vivifiante et agressante, propre à notre époque où l’information surabonde, jusqu’à en perdre la valeur.
Fins périples dans les vaisseaux du manège global
Marc-Antoine K. Phaneuf
Diaporama commenté
Présenté en collaboration avec le Salon du livre de l’Outaouais
(Date, lieu et heure à confirmer ultérieurement)
Diaporama commenté, Fins périples dans les vaisseaux du manège global est la rencontre d’une collection de photographies étranges, trouvées sur internet, et d’un récit
protéiforme et éclaté, alliant les thématiques de la révolution, de l’identité québécoise et de la fête, dans ce qu’elle a de plus beau comme dans ce qu’elle a de plus grotesque lorsqu’elle dérape. Aventure baroque, énoncée au « on » dans le but d’inclure le spectateur dans la quête épique du narrateur, le spectacle est un manifeste révolutionnaire armé en constant dérapage vers les vacances à la plage et les idioties en tous genres.
Tout contexte est art
Artistes : Steve Giasson, François Rioux, Jon Sasaki, Victoria Stanton et La Fatigue
culturelle— Nicolas Rivard.
Commissaire : Jean-Michel Quirion
Exposition du 2 mai au 9 juin 2018
Vernissage le mercredi 2 mai 2018 à 17 h
La Galerie UQO est art.
Le contexte de cette exposition — circonscrit d’instants performatifs, d’interventions intrusives, furtives ou duratives, d’actions comme d’inactions imperceptibles et quasi invisibles, qui s’immiscent et se disséminent à même la structure institutionnelle de la galerie — est tout.
Certaines propositions sont spécifiquement élaborées pour le contexte, alors que d’autres sont itérées et remaniées afin d’intégrer momentanément et spontanément les fonctions de la galerie (son espace de diffusion, son organisation, sa gestion) et de son milieu (l’université, son quartier et sa communauté diversifiée). Dès lors, le contexte de la Galerie UQO est un tout dans lequel tout est art.