Le projet d’exposition Il s’agit de trouver une méthode pour intégrer ces nouvelles voix.
Août 2016. Nous venons d’emménager en Outaouais, Pier-Antoine et moi, et avons très chaud. J’assiste à mon premier cours d’atelier, Atelier I, le mercredi 7 septembre au pavillon Lucien-Brault de l’Université du Québec en Outaouais. Nous allons à l’extérieur. La sueur coule sur mon torse et je suis mal à l’aise. Je note dans un cahier tout ce qui se dit afin de garder ma concentration. Je regarde autour de moi : mes collègues portent toutes des lunettes soleil, le bâtiment est tellement laid. Il fait chaud. Tout au long de ma scolarité à la maitrise, je devais rendre compte de mon travail artistique et de mes recherches, ce qui constitue l’éthos de l’étudiant-chercheur. Pour conclure ce parcours, je présente une exposition à la Galerie UQO
Le projet d’exposition Il s’agit de trouver une méthode pour intégrer ces nouvelles voix. Connaitre le double, «[…] whose works layer personal narratives with explorations of other authors […]» est à la fois une installation vidéo et une composition littéraire. Il regroupe — par sous-titrage et l’enregistrement audio – des citations d’auteurs et des passages personnels tirés de mes cahiers de bord (2016–2018). Les extraits sont à lire, les passages personnels à entendre.
Au sein de mes cahiers, ma voix s’unit aux voix lues et rencontrées lors de cette maitrise. La réception des unes sur les autres devient perceptible dans ce contexte d’exposition. Qui parle? Quelles opérations se trament entre ce que je dis, ce que l’autre dit et ce que je dis en fonction de ce que l’autre a dit? Il s’agit d’une réflexion sur la forme textuelle et sa dérive visuelle, ainsi que sur l’autorité ambigüe du discours en contexte d’exposition.
[1] Moyra Davey: Les Goddesses/Hemlock Forest. (2017) , [En ligne], Consulté le 20 février 2018.
Marc-Olivier Hamelin est originaire de Rouyn-Noranda. Il détient un BFA de l’Université Concordia (2014) et termine actuellement une maitrise en muséologie et pratiques des arts à l’Université du Québec en Outaouais où il étudie les voix multiples en contexte d’exposition. Il a exposé les projets Études sur l’échec au MA, musée d’art (2016) et Il y avait là trois structures (langagière, intérieure ou physique); J’y retourne moins souvent qu’avant, dans le cadre de l’exposition collective The State of Parenthesis commissariée par Marie-Hélène Leblanc à la Galerie UQO (2017). Il a présenté la performance Prendre congé, en collaboration avec Pier-Antoine Lacombe, à la 8e Biennale d’art performatif de Rouyn-Noranda (2016). Son travail examine le dialogue et le geste répété, soulève des enjeux relatifs au langage et à la production du discours, et se matérialise en textes, en vidéos, en installations et en livres d’artiste.
L’artiste tient à remercier Antoine Charbonneau-Demers, Sabina Chauvin-Bouchard et Pier-Antoine Lacombe.
Il remercie également Samuel Beckett, Roland Barthes, Michel Foucault, Jérôme Vogel, Isabelle Stengers, Maggie Nelson, Moyra Davey, Maggie Nelson, Samuel Beckett, Marie Uguay, Marguerite Duras, Marie Uguay, Madame Nielsen, Julie Ault, Nathalie Heinich, Pavel Pavlov, Gyrðir Elíasson, Marguerite Duras, Isabelle Graw, Guillaume Adjutor Provost, Walter Benjamin, Gaston Bachelard, Frank O’Hara, Catherine Malabou, Catherine Malabou, Yuki Higashino, Marjolaine Beauchamp, Marie Uguay, Michel Foucault, Moyra Davey, Moyra Davey, Paul Ricœur, une dame assise au café L’Abstracto, Maggie Nelson, Nathalie Sarraute, Moyra Davey, Marshall McLuhan, Bertolt Brecht, Caroline Polachek, Maggie Nelson, Émile Benveniste, Jacques Lacan, Karina Pawlikowski, Samuel Beckett, Marie Uguay, Samuel Beckett, Carlos Ruiz Zafón, Jérôme Vogel, Daniela Seel, Robert Morris, Robert Morris, Sophie Bélair Clément, Stephan Dillemuth, Roland Barthes, Samuel Beckett, Moyra Davey, Marie-Hélène Leblanc, Maggie Nelson, Karolin Meunier, Ferdinand de Saussure, Andrew Bennett, Antonija Livingstone, Tris Vonna-Michell, Moyra Davey, Julie Ault, Moyra Davey, Maggie Nelson, Sophie Bélair Clément et Samuel Beckett.