Présentation
Dans le cadre de l’exposition L’usure du milieu de l’art : zone sinistrée dans un décor de théâtre abandonné, un commissariat de Marie-Hélène Leblanc, l’artiste Milutin Gubash s’entretient avec le philosophe Jérémie McEwen au sujet de son œuvre exposée à de novembre 2024 à janvier 2025. Son exposition solo présentée à la Galerie UQO dévoile un nouveau corpus, qui complète un cycle d’œuvres développé sur une dizaine d’années et qui a permis à l’artiste d’explorer le processus artistique en lui-même. Cette exploration l’a amené à réfléchir à enjeux tels que l’impermanence du goût, la frustration permanente du désir, mais aussi à l’anxiété personnelle et collective créée par une économie qui repose sur l’obsolescence. Cet entretien entre l’artiste et son invité pose un regard philosophique sur ce nouveau corpus qui se veut l’aboutissement d’un travail amorcé en 2015 à la Galerie UQO.
Ce balado s’inscrit dans les efforts menés par la Galerie UQO afin de générer des formes propices à la production et à la diffusion de savoirs sur l’art contemporain. Ce balado est produit par la Galerie UQO en partenariat avec Marie-Hélène Frenette-Assad et réalisé avec le soutien de la Ville de Gatineau, de l’Entente de développement culturel du ministère de la Culture et des Communications et du Conseil des arts et des lettres du Québec.
Lecteur
Abonnez-vous au balado
Milutin Gubash
Milutin Gubash est né à Novi Sad (Serbie) et vit à Montréal (Canada) depuis 2005. Il a présenté des expositions au Québec, au Canada, aux États-Unis et en Europe. Il a notamment exposé au Musée d’art contemporain de Montréal (2007) et sa production a fait l’objet d’une rétrospective coproduite par six institutions à travers le Canada (Rodman Hall Art Centre 2011, Carleton University Art Gallery 2012, Kitchener-Waterloo Art Gallery 2012, Southern Alberta Art Gallery 2012, Musée d’art de Joliette 2012 et Fonderie Darling 2013). Il prépare actuellement une exposition au Musée des beaux-arts du Canada qui sera présentée en 2016. Sa pratique englobe la photographie, la vidéo et la performance et inclut souvent la participation de sa famille et amis qui incarnent une version d’eux-mêmes dans des feuilletons maison, des réinterprétations historiques et des pièces de théâtre improvisées. Par des moyens simples et des gestes souvent absurdes, Gubash questionne nos suppositions au sujet des récits de nos propres identités, histoires et environnements.